Proximité et qualité : les atouts de "notre" enseignement supérieur

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Rentrée 2022

"Nous participons à l’ascension sociale de certains jeunes"

Bertrand Faure, vice-président Enseignement supérieur - Recherche et innovation – Zoopôle, dresse l’état des lieux de l’enseignement supérieur dans l’Agglomération, véritable atout pour notre territoire.

Comment s’est passée la rentrée?
Elle s’est bien passée. Les inscriptions en enseignement supérieur se sont déroulées en plein confinement, mais cela ne semble pas avoir eu d’incidence sur nos effectifs. Le nombre d’étudiants est même en légère augmentation notamment grâce à l’ouverture de la deuxième année de PASS, parcours d’accès spécifique santé. La journée du campus, mi-septembre, a été un vrai succès tant en termes de fréquentation que de dynamisme et d’ouverture.

Quels sont, selon vous, les atouts de l’enseignement supérieur dans l’Agglomération ?
Notre principal atout, c’est la proximité et donc l’accessibilité financière. Beaucoup de jeunes n’ont pas les moyens d’aller étudier et de se payer un logement à Rennes, Brest ou Nantes. Rappelons d’ailleurs que 50 % des étudiants de l’Agglo sont boursiers ! Sans notre offre locale d’enseignement supérieur, certains n’auraient pas poursuivi leurs études. La proximité d’un enseignement supérieur de qualité est gage d’un avenir pour notre jeunesse.
En outre, les établissements et les différentes promotions sont à taille humaine. Ici, les amphithéâtres ne sont pas bondés, les professeurs connaissent leurs élèves et les étudiants et étudiantes ne sont pas perdus dans un campus ou des écoles immenses. Même l’Agglo est à taille humaine.
Ces deux atouts, associés à un territoire riche d’offres culturelles, sportives, associatives ou encore naturelles, contribuent à la qualité de vie des étudiants.

Et quels sont ses faiblesses ?
L’offre de formation pourrait s’étoffer, mais surtout, je trouve dommage que certaines formations s’arrêtent à la licence. J’aimerais que « nos » étudiants puissent poursuivre un cursus complet avec master 1 et 2 dans l’Agglo.

L’Agglomération peut-elle agir en ce sens ?
L’Agglomération ne travaille pas toute seule, mais de concert et en parfaite entente avec le Département. Avec mon homologue au Département, Juliana San Geroteo, nous avons besoin de l’appui des établissements, des entreprises… Mais pour installer une nouvelle formation, il faut compter une mandature. Il nous faut imposer cette direction aux universités. C'est d'ailleurs le souhait de l'ensemble des communes de taille moyenne accueillant des sites universitaires. L'université doit apprendre à se déconcentrer.

Pourquoi est-ce si important pour le territoire d’avoir des étudiants et une offre d’enseignement supérieur riche ?
Comme je l’ai dit précédemment, l’enjeu est social. Nous participons à l’ascension sociale de certains jeunes ‒ qui sans offre locale, n’auraient pas poursuivi leurs études ‒ et donc à ce sentiment de fierté familiale animant beaucoup de nos concitoyens. L’enjeu est aussi économique car nous formons les futurs salariés de nos entreprises qui ont besoin de compétences. Il est démontré qu’un jeune qui a été formé sur le territoire a tendance à y rester. À cet égard, je tiens à souligner que l'enseignement supérieur n'est pas la seule voie et que notre territoire offre de réelles opportunités de carrière aux filières professionnelles.

Quelles sont, selon vous, les grandes réussites de ces dernières années ?
Accueillir PACES (études de médecine), devenu PASS et LASS, est un vrai beau succès collectif pour lequel Cynthia Garignon, chirurgien et présidente de la commission médicale d’établissement de l’hôpital Yves le Foll, a beaucoup œuvré. Autre succès : l’arrivée de l’école supérieure d’ingénieurs de Rennes (ESIR). Dès septembre 2022, les deuxième et troisième années de cette nouvelle formation "Ingénieur matériaux" en apprentissage se dérouleront à Saint-Brieuc, dans les locaux de l’IUT. La première promotion compte déjà 24 étudiants contre les 14 attendus. Mais il y a plein d’autres réussites : les formations du CNAM, l’ouverture du master en comptabilité du Pôle supérieur Balavenne, la construction du restaurant universitaire au cœur du campus, la réhabilitation de l’ancien collège Beaufeuillage et le déménagement de l’institut national supérieur du professorat et de l’éducation (INSPé)...

Quels sont vos objectifs pour les années à venir ?
Maintenir et renforcer l'offre d'enseignement en contribuant au développement de certaines formations jusqu’au master et au renforcement de notre pôle santé afin de répondre aux problématiques liées au grand âge. Développer la qualité de la vie étudiante notamment au travers de notre Pack étudiant dont les ambitions sont de faciliter le logement, les mobilités, l’emploi, la bonne santé et l’accès à la culture et au sport. Il nous faudra travailler avec le soutien de tous, établissements, entrepreneurs, étudiants et notre population.

L'offre d'enseignement

IUT : Le passage au Bac +3 est engagé

En septembre, comme tous les IUT de France, celui de Saint-Brieuc a inauguré un nouveau cursus de niveau Bac +3 : le bachelor universitaire de technologie (BUT). Ce diplôme national, reconnu au grade de licence, remplace le diplôme universitaire de technologie (DUT), un diplôme Bac +2 qui pouvait être prolongé par une licence professionnelle afin d’atteindre le Bac +3.

« Beaucoup d’élèves poursuivaient en licence pro après leur DUT, assure Loïc Jégou, directeur de l’IUT. Cette réforme permet aux bacheliers de s’inscrire dès Parcoursup dans un cursus de trois ans. Cela leur évite de constituer un nouveau dossier au bout de 2 ans. Et dans l’apprentissage, cela garantit davantage de progressivité et de réussite. » Même si le taux de réussite de l’IUT est déjà, depuis 1998, de 95 % !
 
Ce nouveau diplôme conforte le double objectif de l’IUT : permettre aux jeunes de se professionnaliser et de travailler à la sortie de l’IUT ou d’intégrer un master ou une école.

« Cette réforme devrait également permettre de rendre l’alternance possible dès la deuxième année (c’est déjà le cas en Sciences et génie des matériaux), prévoit Loïc Jégou. Elle a de plus en plus de succès auprès des élèves qui, malgré le rythme, apprécient d’être sur le terrain, de gagner 800€ par mois et d’apporter une forte valeur ajoutée à leurs CV. »

À ce nouveau diplôme s’ajoute une autre nouveauté : 35 à 50 % des nouveaux inscrits doivent venir de filières technologiques, selon les spécialités. « Jusqu’alors, nous étions plutôt à 25% », note le directeur. En BUT Techniques de commercialisation, « nous n’avons aucun problème à recruter 50% de titulaires de bac technologique car notre territoire compte beaucoup de bacheliers STMG (sciences et technologie du management et de la gestion). En revanche, c’est plus compliqué dans les filières scientifiques où le vivier est très restreint. »

Mazier : un campus de proximité

À Saint-Brieuc, le Campus Mazier réunit Rennes 2, Rennes 1 (IUT, Droit et Santé) et l’Institut de formation des professionnels de santé (IFPS). « Cela représente quelques 2300 étudiants », déclare Charles-Yves Collet, directeur du Campus Mazier représentant l’université de Rennes 2 qui constate que les effectifs, après plusieurs années d’augmentation, se stabilisent.

« De nombreux investissements ont été réalisés – avec dernièrement l’ouverture du tout nouveau restaurant universitaire en collaboration avec le CROUS et les collectivités territoriales, ou encore la transformation de l’ancienne cafétaria en un tiers-lieu– et vont contribuer au développement du campus ainsi qu’au confort de la vie étudiante », assure le responsable des lieux. Prochaine réalisation : la rénovation du plus grand amphithéâtre pour la rentrée 2022. « Et à terme, un centre documentaire mutualisé avec l’ensemble des établissements présents sur le campus est en projet. »

Charles-Yves Collet croit en l’avenir des campus de proximité, comme celui de Mazier. «  Ici, 80% des inscrits en première année de nos licences générales sont originaires des Côtes d’Armor,détaille-t-il. Cette proximité permet à des jeunes qui n’auraient pas les moyens financiers d’aller à Rennes ou à Brest de poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur. » Et le directeur de poursuivre en vantant les atouts du campus : des infrastructures de qualité, des professeurs et du personnel disponibles ou encore une vie associative riche grâce au dynamisme des associations étudiantes. « En TD [travaux dirigés], les étudiants sont en moyenne 30 à 35 en salle de cours et notre amphi le plus grand compte 240 places. On est loin des salles bondées ou de l’anonymat de certains campus beaucoup plus imposants.  »

« Les filles ont leur place en prépa »

Le lycée Rabelais, à Saint-Brieuc, propose deux BTS (support à l’action managériale et services informatiques aux organisations) et trois classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Cela représente près de 270 étudiants : 109 en BTS et 160 en CPGE.

« Notre atout, quelle que soit la formation, c’est la proximité géographique et relationnelle », déclare Marie Le Bras, proviseur. Si quelques élèves arrivent d’Ille-et-Vilaine, du Morbihan, de Sarthe, du Maine-et-Loire ou encore d’Essonne, la plupart viennent, en effet, des Côtes d’Armor. Et en classe, les effectifs oscillent entre 16 et 38 élèves.

Cette année, encore plus que pour les promotions précédentes, le lycée est confronté à un manque de jeunes filles en prépa scientifique. « En première année, elles sont 4 sur 38 en MPSI (maths, physique et sciences de l’ingénieur) et un petit peu plus en PSI (physique, sciences de l’ingénieur). Et même en prépa économique et commerciale, elles ne sont pas nombreuses. »

Plusieurs raisons à ce désistement sont avancées. « Très jeunes, les filles s’autocensurent et ne sont pas encouragées à s’orienter vers les matières scientifiques. Mais au-delà de ce constat, avec la réforme du bac, peu de bachelières ont pris l’option maths experte. Or, beaucoup pensent, à tort, qu’elle est indispensable pour intégrer nos prépas scientifiques. En économique et commerciale, c’est le même problème: les maths dissuadent...Pourtant, les filles sont tout aussi capables que les garçons! »

IGC Business school : « Les entreprises du territoire ont besoin d’alternants »

Trois écoles de commerces sont déjà implantées dans l’Agglomération. Cela ne vous a pas dissuadé d’ouvrir une antenne d’IGC Business school à Plérin ?
Jérôme Patier, directeur général d’IGC : Non, pas du tout. Il y a une réelle demande des jeunes, mais surtout des entreprises qui recherchent des pépites. Dans l’Ouest, 142 entreprises sont encore à la recherche d’alternants ! C’est bien qu’un besoin n’est pas satisfait.

Pourquoi avoir choisi l’Agglo de Saint-Brieuc ?
Jérôme Patier : Dans notre école de Rennes, nous accueillons de plus en plus de jeunes qui arrivent de villes moyennes et notamment des Côtes d’Armor… Or, venir étudier à Rennes coûte cher.  Et avec la crise sanitaire, les gens se sont recentrés sur le local et sur des choix plus raisonnables. S’implanter dans l’Agglomération briochine paraissait donc nécessaire. D’autant que des entreprises du territoire ont des besoins d’alternants.

Amy Poutrel, responsable pédagogique de Plérin : Je suis Quinocéenne d’origine et c’est peut-être aussi un peu par amour du territoire que je défends ce projet d’antenne depuis au moins trois ans. Nous avons choisi plus particulièrement le centre d’affaires Eleusis, à Plérin, pour sa proximité avec la RN12. L’accès est facile pour nos étudiants dont les trois quarts viennent de Paimpol, du Trégor ou du Goëlo.

Quelles formations proposez-vous ?
Amy Poutrel : À Plérin, nous proposons un bachelor sur trois ans. La première année permet de mettre tous les élèves à niveau et d’adapter les notions au monde de l’entreprise. La deuxième, les élèves consolident leurs connaissances et font leur entrée en entreprise. Enfin, en troisième, ils sont en alternance et se spécialisent en ressources humaines, digital, marketing, communication, événementiel ou encore management.

Pourquoi choisir IGC ?
Jérôme Patier :  Parce que nous avons 35 ans d’expérience, que nos écoles sont à taille humaine avec un suivi personnalisé de nos étudiants et que nos formations sont en adéquation avec les besoins du marché du travail.

CNAM : plus de 700 formations et 103 diplômes

Premier établissement supérieur dédié à la formation des adultes, le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) propose aussi des formations initiales et en alternance. À Ploufragan, il va même créer une école d’ingénieur en agroalimentaire.

Les formations pour adultes
L’antenne régionale du CNAM, basée à Ploufragan, propose plus de 700 formations – diplômantes ou non – aux adultes engagés dans la vie professionnelle ou en recherche d’emploi. Elles sont dispensées sur place ou à distance à des horaires compatibles avec la poursuite d’une activité. « La pandémie a boosté l’enseignement à distance que nous maîtrisons bien depuis plusieurs années, indique Laurent Buchon, directeur du CNAM Bretagne. Nous tenons cependant à maintenir un lien humain de proximité avec des rendez-vous réguliers et/ou des regroupements d’apprenants. »

Le Pôle sécurité défense
En 2015, le CNAM a ouvert, en partenariat avec les Ministères des Armées et de l’Intérieur, un pôle de formations techniques et linguistiques dédié aux métiers de la sécurité-défense. Il propose cinq formations distinctes à des étudiants de niveau Bac+2 et Bac+3 : trois masters en langues et cultures (chinois, arabe et russe) et deux licences techniques (analyste sécurité des systèmes, réseaux, télécommunications et informatiques et analyste criminel opérationnel). « Au total, cela représente, cette année, quelques 70 étudiants, précise Laurent Buchon. La qualité de l’enseignement et les débouchés professionnels font la réputation de ce pôle qui attire des jeunes de toute la France (90% de non Bretons). »

D’autres masters et licences
Selon les besoins du marché du travail, le CNAM sait monter rapidement des formations diplômantes. « Cela est possible car nous disposons d’un important vivier de professeurs (sur place ou dans notre réseau national), nous maîtrisons l’enseignement à distance et nous sommes déjà habilités par Ministère de l’Enseignement supérieur », explique Laurent Buchon. En 2018, le CNAM a ainsi ouvert avec le lycée Balavenne un master en comptabilité et contrôle de gestion en alternance. « L’ordre des experts comptable nous avait fait part d’un manque de personnes diplômées dans les Côtes d’Armor. » Depuis trois ans, avec le lycée Freyssinet, le CNAM permet à une quinzaine de jeunes  de poursuivre leurs études en accédant, toujours en alternance, à la licence en management de projets BTP et génie civil. Et depuis la rentrée, il propose une licence Gestion des ressources humaines en alternance (avec le lycée Balavenne), et une licence de technicien en énergies électriques renouvelables (avec l’UIMM à Plérin).

Un pôle agroalimentaire
Le CNAM à Ploufragan renforce ses moyens humains dédiés à la recherche agroalimentaire avec entre autres un professeur titulaire de chaire. Ces enseignants-chercheurs travaillent en partenariat étroit avec l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) qui dispose de laboratoires de renommée internationale à proximité. « L’idée est d’utiliser ces compétences et toutes celles présentent sur le territoire pour créer une école d’ingénieur agri-agro dont l’objectif sera d’accompagner le secteur de l’alimentation pour qu’il s’adapte aux mutations fortes en cours. Nous souhaitons introduire la culture numérique tout en restant centré sur la culture du vivant. » Des formations d’ingénieurs, mais aussi à niveau Bac+1 et Bac+3 sont envisagées. Cette école prendrait place dans les locaux rénovés de l’Ispaia. Si une première formation doit voir le jour dès 2022, l’école ouvrirait en septembre 2026.

Avec Beaufeuillage, le campus s’agrandit

Avec la rénovation de l’ancien collège Beaufeuillage (Saint-Brieuc), qui accueille les élèves de PASS et bientôt ceux de l’INSPÉ, le campus Mazier s’étoffe pour devenir le Pôle Grand Mazier.

Grâce au cofinancement du Département et de l'Agglomération, une première phase de travaux d’1,3 millions d’euros HT réalisée par le SGPU (Syndicat de gestion du pôle universitaire) a permis de rénover l’ancien collège Beaufeuillage qui a fermé en juin 2020. Dès octobre, les 40 élèves en première année d'études de santé-PASS (Parcours accès santé spécifique) ont rejoint le rez-de-chaussé de l’aile B du bâtiment. Ils disposent ainsi de 200 m2 avec quatre salles (de 50 à 20 places) équipées de matériel de visioconférence. En effet, les cours sont diffusés à distance depuis Rennes.

Il est également prévu que les 250 élèves de l’INSPÉ (Institut national supérieur du professorat et de l’éducation) et les associations présentent dans le bâtiment du 1 rue Théodule Ribot rejoignent le site pour la rentrée de septembre 2022. Les locaux qu’ils occupent depuis de nombreuses années ne répondent plus aux normes de sécurité. Les travaux de rénovation de Beaufeuillage ont ainsi été réalisés selon les besoins exprimés par l’INSPÉ. Un espace de 120 places a, par exemple, été aménagé au deuxième étage du bâtiment C.

« Le site de Beaufeuillage (propriété de la Ville) représente une superbe opportunité pour l’enseignement supérieur et permet de conforter le pôle santé et de réunir les étudiants en un même lieu,déclare Nicolas Nguyen, conseiller délégué à l’enseignement supérieur et président du SGPU. Avec l’Hentig Glaz, voie verte et structurante qui relie les rues Chaptal (lycée Chaptal) et Bertholet (lycée Rabelais), le campus se développe pour devenir le Pôle Grand Mazier. » En effet, à pied, les étudiants de PASS peuvent rejoindre le Resto U en cinq minutes.

« Un aménagement paysager va contribuer, dans les mois à venir, à connecter davantage Beaufeuillage à la voie verte », continue Nicolas Nguyen avant d’ajouter que « d’autres extensions sont envisagées.À terme, il est même prévu que le préau soit aménagé pour créer de nouveaux espaces et qu'un nouvel amphitéâtre soit construit.  »

Et d’ici 2023, la résidence universitaire de Gernugan aura déménagé dans le nouveau quartier des Villes Dorées (ancien site de la polyclinique du Littoral), rue La Fayette, entre le parc Ty Coat et le stade Fred-Aubert. Elle sera composée de 128 studios, à proximité immédiate du Grand Mazier.

 

 

ITC se rapproche du Campus Mazier

L’école supérieure de management et de commerce a déménagé de Trégueux pour s’installer juste en face du lycée Rabelais, à Saint-Brieuc.

Après plus de 20 ans dans ses locaux de Trégueux, ITC s’est installée, en début d’année, 11 rue François Rabelais, à Saint-Brieuc. L’école de management et de commerce rejoint ainsi un quartier qui rassemble de nombreux établissements d'enseignement supérieur. « Nous sommes juste devant la voie verte, l’Hentig Glas, qui rejoint le campus et le restaurant universitaire; juste devant le lycée Rabelais et à quelques pas de l’ancien collège Beaufeuillage[qui accueille les étudiants en médecine et bientôt l’INSPÉ] », indique Michel Viu, directeur d’ITC.

L’ITC compte désormais quelque 370 étudiants. « Malgré des aménagements successifs, nous commencions à être à l’étroit », confie le directeur. Il faut dire que l’école a bien changé depuis sa création en 2000. « J’ai repris ITC en 2005 pour ne proposer que des formations diplômantes et en alternance. La première année, je n’avais que six élèves! »

Aujourd’hui, ITC propose 15 formations diplômantes de bac +2 à bac +5 dans le domaine du tertiaire (commerce, vente, management, administration, communication, ressources humaines…) avec une nouveauté en septembre 2022 : un bachelor Management du sport. « Nous adaptons notre offre aux besoins des entreprises car notre objectif est bien que nos étudiants, tous en alternance, trouvent du travail dès leur sortie d’école, assure Michel Viu. Ainsi, notre établissement certifié NF Service réalise tous les ans une enquête qui révèle que 92% de nos diplômés sont en emploi. »

Avec son nouveau bâtiment, ITC double sa superficie et passe à plus de 1 000 m². « Comme il s’agit d’une construction, j’ai travaillé les plans avec Commespace au centimètre près pour que les lieux soient adaptés aux besoins des étudiants et des formateurs. » 15 salles de cours (20 places), une salle informatique, une autre pour les conférences et un grand espace détente avec réfrigérateurs, tables, baby-foot, jeux de fléchettes et banquettes… Une grande attention a été portée aux outils numériques. Finis les tableaux blancs et les vidéoprojecteurs ! « Toutes les salles sont équipées de grands écrans numériques tactiles,détaille le directeur. Nous avons choisis des ordinateurs dernier cri et avons investi dans des casques de réalité virtuelle, anneau lumineux pour les vidéos... »