Maëlle Sergolle, une brillante ingénieure formée à Saint-Brieuc

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Maëlle Sergolle, 27 ans, est ingénieure chez Naval Group, leader européen du naval de défense, depuis quelques mois. Cette Binicaise d’origine a suivi une grande partie de ses études à Saint-Brieuc.

Maëlle Sergolle, 27 ans, est ingénieure chez Naval Group, leader européen du naval de défense, depuis quelques mois. Cette Binicaise d’origine a suivi une grande partie de ses études à Saint-Brieuc.

« J’ai toujours aimé les sciences,se souvient Maëlle Sergolle.Petite, je disséquais des Roussettes avec ma mère. Je ne sais pas d’où me vient cet intérêt. » Quand elle entre en seconde au lycée Rabelais, à Saint-Brieuc, cette Binicaise d’origine a déjà dans l’idée d’intégrer la classe préparatoire aux grandes écoles d’ingénieur proposée par l’établissement. Une fois son bac S brillamment obtenu, Maëlle Sergolle intègre la prépa convoitée. « Je me suis vite rendue compte que cette formation ne correspondait finalement pas à mes attentes et à mon fonctionnement », confie la jeune femme qui insiste malgré tout sur la qualité de l’enseignement.

L’année suivante, en septembre 2012, elle est admise en DUT Sciences et génie des matériaux, à l’IUT de Saint-Brieuc. « J’avais postulé dans d’autres IUT, mais celui de Saint-Brieuc me convenait parfaitement. Cela me permettait de concilier les études avec ma passion pour la voile. » En étudiant à Saint-Brieuc, Maëlle Sergolle continue ainsi à encadrer des cours d’optimist et de laser tous les week-ends, à Binic et Saint-Quay-Portrieux.

Ses deux années à l’IUT restent inoubliables. « La formation offre un bon compromis entre la théorie et la pratique. L’équipe enseignante est hyper pro. Et l’ambiance est géniale: les promos ne dépassent pas 50 élèves, du coup tout le monde se connaît. » Autre atout de l’IUT : son réseau à l’étranger. « J’ai fait mon stage de trois mois au Japon dans une entreprise spécialisée dans les petits composants électroniques. Cela a été une super expérience! Dans ma promo, plusieurs élèves ont été au Japon, au Canada, en Nouvelle-Zélande... »

Maëlle Sergolle termine deuxième de sa promo et intègre l’école d’ingénieur de Caen. « C’était très différent de l’IUT. Il y avait moins de matériel, moins de pratique, plus de maths... » Elle apprécie malgré tout de changer d’air. « Ça fait du bien de découvrir une autre ville, un autre environnement…Ça permet de se rendre compte des atouts de son territoire », assure l’ingénieure qui finit, cette fois, première de sa promotion.

Lors de son stage de fin d’études, alors qu’elle commence sa recherche d’emploi, un de ses professeurs de l’IUT et membres de l’Institut d’électronique et des technologies du numérique (IETR), Xavier Castel, lui propose un projet de thèse. Trois ans après l’avoir quitté, Maëlle Sergolle retourne alors à l’IUT de Saint-Brieuc. « Je suis devenue collaboratrice de mes anciens profs », sourit-elle. L’objet de sa thèse : utiliser les matériaux, notamment composites, pour les transformer en antenne de communication.

En trois ans, la doctorante monte en compétences, se crée un réseau… Elle passe sa soutenance le 15 décembre 2020, encore une fois avec brio. Naval Group, le leader européen du naval de défense et partenaire de sa thèse, l’a embauchée quinze jours plus tôt. Un parcours d’excellence que la jeune femme a suivi en toute décontraction. « Une fois que j’ai compris, j’assimile assez facilement... » Un parcours qui prouve aussi la qualité de l’offre de formation à Saint-Brieuc.