Un micro-crédit pour ouvrir sa boutique

Mise à jour le 

Aurélie Bobière, spécialisée dans le relooking et l’aérogommage de meubles, a pu ouvrir son commerce, à Plérin, grâce au soutien de l’Adie, association pour le droit à l’initiative économique.

C’est à l’approche de la quarantaine qu’Aurélie Bobière, qui a été vendeuse et assistante administrative et commerciale, décide de changer de vie professionnelle. Elle vient de s’installer dans une maison avec atelier à Binic-Étables-sur-Mer et se lance dans la rénovation et le relooking de meubles. "Jusqu’alors, c’était une activité que je pratiquais juste pour moi… J’ai eu suffisamment confiance en mes compétences pour en faire mon métier et créer mon entreprise en juillet 2021", sourit-elle.

Début 2023, Aurélie Bobière participe à une rencontre organisée par Entreprendre au féminin Bretagne dans la nouvelle agence de l’Adie, à Saint-Brieuc. "L’intervenante nous a demandé quelle était notre prochaine étape pour développer notre clientèle et notre chiffre d’affaires. J’ai répondu du tac au tac : ouvrir une boutique dans les six mois." De s’entendre formuler cet objectif permet à la toute nouvelle entrepreneuse de s’attaquer à cette fameuse "nouvelle étape".

"J’ai tout de suite sollicité l’Adie et me suis inscrite à une formation de deux jours et demi, raconte la dynamique Binicaise. Cela m’a aidé à évaluer mes besoins financiers et à établir un prévisionnel." En parallèle, Aurélie Bobière cherche une boutique et a rapidement un coup de cœur pour celle située dans la principale rue commerçante de Plérin.

"La commission pour obtenir un micro-crédit de 4 500€ n’était pas encore passée, mais j’ai eu la réponse positive suffisamment tôt pour ne pas passer à côté de ce local", se souvient la jeune quadra qui ouvre L’Atelier d’Aurélie, en août dernier. Ce crédit lui permet de verser le premier mois de loyer, la caution, les frais d’agence et d’acheter du matériel. "Ce prêt, je ne pouvais tout simplement pas m’en passer pour avoir une chance de me développer."

Même si elle est très autonome et que son carnet de commandes est plein pour plusieurs semaines, Aurélie Bobière apprécie de se sentir épaulée par Frédérique Guillou, son accompagnatrice à l’Adie. "Je sais à qui m’adresser en cas de besoin", conclut-elle.