Le Photo Festival Baie de Saint-Brieuc

Mise à jour le 

Appelé Photo Reporter a sa création en 2012, le Photo Festival a conquis son public grâce à des expositions photographiques de qualité.

Photo Festival fait son retour en Baie de Saint-Brieuc !

L’édition 2023 de Photo Festival se déroulera d’avril à août et mettra en lumière son territoire et ses habitants, miroir de la société, à travers différentes expositions. Temps fort photographique visant à approcher des thématiques sociétales, à donner à voir le monde, à travers la photographie et plus largement par l’éducation à l’image et aux médias.

Photo Festival, ce sont des expositions présentées en extérieur, accessibles gratuitement. Des visites libres ou accompagnées, des rencontres avec les photographes, des actions de médiations autour de la photographie, des médias, mais aussi autour des histoires que racontent les expositions.  

Sélection 2023

«  On avait tous un paysan dans la famille  »

En tant que photographe française et membre du Collectif Hors Format, je travaille régulièrement dans le nord et le Sud-Ouest de la France.
Après une formation en relations internationales et action humanitaire, je me suis consacrée à la photographie. Ma démarche documentaire m’amène à traiter de sujets sociaux et environnementaux, mais c’est surtout l’échange avec les autres qui nourrit mon travail. En ce moment, j’explore les visages de l’agriculture d’aujourd’hui avec la série «  On avait tous un paysan dans la famille  ».
Je travaille pour des médias tels que Le Monde, Libération, la Vie, la Croix, L’Hebdo...
Elle s’intéresse également aux nouvelles formes narratives en combinant textes et images avec la série «  Au grand air  », réalisée avec JS Saia, récompensée par le prix Caritas Photo sociale en 2021.

Site web Victorine Alisse

Synopsis

«  Les intérieurs, les personnes, les détails  ».

Je sillonnerai le territoire à la rencontre de celles et ceux qui travaillent
la terre près de la mer ou dans les terres.
Je me laisserai guider par la rencontre, prévue ou inattendue.
J’aimerais prendre le pouls du monde agricole sur ces territoires et tenter de saisir ce qui lie ces agriculteurs et agricultrices à leur terre.
J’irai là où la vie s’immisce, dans une pâture où un paysan peine à faire avancer le troupeau, dans la pénombre d’une étable,...
Ce sont des moments vécus avec ces personnes que je voudrais partager, tel un carnet de voyages où les ressentis et les émotions prennent le pas sur les chiffres et les rapports du monde agricole.

JEUNE TALENT DU TERRITOIRE
Vivre sa jeunesse en baie de Saint-Brieuc

Martin Bertrand est photojournaliste et photographe documentaire ayant fait ses débuts à l’agence France Presse et désormais représenté par le Studio Hans Lucas. À travers ses nombreux projets personnels, il s’intéresse notamment à la jeunesse et aux enjeux géo-environnementaux.

Le XXIe siècle et les chamboulements qui l’accompagnent le fascinent tout particulièrement. Courant 2017 et 2018, il a mené de nombreux projets en Asie du Sud-Est où il a pu travailler durant sept mois.

Ayant pour fil conducteur le mythique fleuve Mekong et ses ressources, il dresse une grande mise en perspective des enjeux géo-environnementaux liés au développement dans la péninsule indochinoise (Vietnam, Cambodge, Laos, Thaïlande).
Il s’est également intéressé à la jeunesse vietnamienne et laotienne par le prisme des sports de rue et de la culture urbaine. En 2019, il se rend à Hong Kong pour couvrir, entre autres, le soulèvement du mouvement pro-démocratie, ce qui lui vaudra une nomination pour le Prix Bayeux des Correspondants de guerre en catégorie Jeune Reporter. 

Martin Bertrand - Photographie | hanslucas.com

Synopsis

«  Vivre sa jeunesse en baie de Saint-Brieuc ».

C’est à l’âge de 14 ans, au skatepark de ma commune, que je me passionne pour la photographie. J’avais déjà une sensibilité pour les arts et, étant hyperactif de nature, j’ai très vite été séduit par le caractère expéditif du médium photographique. En août 2016, je suis parti à Cuba, seul, à la rencontre des jeunes qui pratiquent le skateboard dans les rues de la Havane.
J’ai pu échanger avec les jeunes de cette nouvelle génération et découvrir leur quotidien, bien loin des stéréotypes qui entourent ce pays.

La jeunesse d’un territoire en dit beaucoup sur sa situation. En gardant cette approche documentaire de la jeunesse à travers le skateboard, j’aimerais réaliser un projet dans notre agglomération. Ainsi, je pourrais documenter comment les jeunes skaters interagissent avec l’espace urbain et ses problématiques, mais également avoir leur regard sur le territoire dans lequel ils vivent.

L’égalité femmes – hommes,
une question au cœur des évolutions sociétales ?

Camille Cier 

Originaire des Landes, Camille est une photographe qui vit et travaille à Paris. Ayant d’abord commencé comme opticienne dans le monde entier, elle vient à la photographie au contact d’amies aux États-Unis. Camille réalise des portraits photographiques et des séries documentaires. Mais elle a aussi pour clients la marque française Jamin Puech, la presse, des artistes indépendants, l’IHP et le CNRS entre autres. Appartenant à la génération X, elle dépeint son questionnement à l’autre et sa relation à lui.

Camille Cier - Photographie | hanslucas.com 

Rafael Wolf

Graphiste et un peu typographe depuis son passage aux Beaux-Arts de Rennes, Rafael vit et travaille aujourd’hui à Paris où il partage son temps entre direction artistique au sein d’un studio et une pratique plastique plus personnelle – tournée vers l’Autre et les problématiques liées au partage des territoires. Convaincu de la relation étroite qui existe entre ceux qui forment le fond et ceux qui font la forme, il collabore régulièrement avec des auteurs et des photographes, comme c’est le cas avec Camille dans le cadre du projet déROOTé·es.

Rafael Wolf | Instagram 

Synopsis

20 ans dans les Côtes-d’Armor ;
La jeunesse Briochine face aux enjeux de l’égalité femmes/hommes.

Issu·e.s l’une et l’autre de territoires ruraux et âgé·e.s aujourd’hui d’une quarantaine d’années, nous avons grandi dans un contexte où l’égalité femmes/hommes n’était pas un débat, et où les blagues sexistes et homophobes à la récré dictaient implicitement la norme.
Dans notre jeunesse – pas si lointaine paradoxalement – le terme de “minorité sexuelle” n’existait pas. L’ancien monde, le monde d’avant #MeToo et #BalanceTonPorc, d’avant Internet et l’avènement des réseaux sociaux, dont la puissance de viralité aura permis une prise de parole. Dans le cadre de cette résidence, nous souhaiterions pouvoir partir à la rencontre de cette génération briochine et partager son regard sur la société.
De notre point de vue, la question de l’égalité femmes/hommes est en effet au croisement de toutes les préoccupations de cet âge, celui de «  là-venir ».

Visible/Invisible
Avec l’association Culture Zatous

Passionné par la photographie depuis mon enfance, elle n’est devenue mon métier que tardivement, après plus de 15 ans dans le commerce de gros.
J’ai pourtant toujours regardé la vie à travers un objectif et je considère la photographie comme un formidable outil d’expression, de partage et de communication.
Il n’y a donc pas pour moi de hiérarchie dans mes sujets et je prends autant de plaisir à trouver le bon angle et la meilleure lumière pour mettre en valeur les personnes ou les biens. J’aime également partager ma passion en donnant des cours de photographie.
Ma photographie est celle de la vie et de l’instant et je cherche à travers mes clichés à montrer la beauté à laquelle on ne prête pas toujours attention : celle d’un geste, d’un échange de regards ou encore celle d’une nature fragile, à laquelle je consacre une exposition itinérante.

Site web Gwénaël Courtin

Synopsis

«  Reportage avec l’association «Culture Zatous Bretagne »

Très sensible au sujet du handicap, car ayant un petit frère autiste, c’était une évidence pour moi de faire partie de l’aventure quand Culture Zatous Bretagne m’a contacté pour son projet photographique autour du handicap visible et non visible et des personnes en situation d’isolement. Redonner confiance et estime de soi aux personnes, mettre en valeur l’Humain au-delà du handicap et favoriser ainsi l’inclusion sont des sujets qui me tiennent à cœur.
Je souhaite que ces portraits soient l’occasion de voir la personne avant le handicap et montrer la complicité qui s’est nouée entre le photographe et ses modèles !
Photographier, c’est aussi partager. Donner des cours-photos à des personnes en situation d’isolement a été l’occasion pour eux de passer devant et derrière l’objectif et, pour moi, de faire de belles rencontres et de mettre ma passion au service de l’insertion.

Saint-Pierre et Miquelon / Baie de Saint-Brieuc : une histoire, une population, des paysages en miroir

Morgane Delfosse (1991, France) crée du lien avec ses sujets par l’expérience de l’immersion et de la rencontre, dans une approche documentaire sensible et engagée. Diplômée de l’École supérieure des arts le Septantecinq à Bruxelles, Morgane vit et travaille dans la capitale belge durant près de dix ans comme portraitiste et photographe de commande.

Elle s’installe à Paris en septembre 2018 afin de poursuivre sa carrière et de se consacrer à sa pratique d’autrice. Sélectionnée parmi les 30 Under «  30 Women Photographers  » par Artpil en 2020, elle reçoit une carte blanche pour Usimages en février 2021, puis est repérée comme photographe émergente lors de la première édition de ‘Photo Slam’ aux Rencontres d’Arles en juillet 2021.

Intervenante pédagogique auprès de différents publics, elle poursuit son travail de territoire et de transmission en 2022, en résidence dans les Hauts-de-France. La même année, elle reçoit la bourse des Amis du Musée Albert-Kahn, le soutien du fonds Porosus, et rejoint le collectif international ‘Women Photograph’.

Site web Morgane Delfosse

Synopsis

«  À la vie, à la mer  ».

Plus de cinq siècles d’histoire unissent Saint-Pierre-et-Miquelon à la Baie de Saint-Brieuc.
Combien d’hommes ont pris la mer, d’un port à l’autre, pendant toutes ces années ? Combien de femmes, combien d’enfants, ont attendu à terre, s’organisant pendant que les Terre-neuvas pêchaient la morue de l’autre côté de l’océan ? L’épopée a laissé une empreinte profonde dans les sociétés de ces rivages. Alors que la grande pêche a cessé, atteignant, elle aussi, les limites d’un monde qui vacille, je veux montrer comment l’on se souvient et
comment l’on vit aujourd’hui sur ces deux territoires. En tirant un fil entre les humains, cherchant ce qui les rassemblent ou les éloignent de chaque côté de la mer, je questionne ce que cette dernière a donné et pris à chacun·e, ce qu’elle représente à présent, concrètement et dans nos imaginaires.

Rosengart, une histoire du territoire d’hier à aujourd’hui

Née à Brest en 1980, j’y ai vécu jusqu’à mes 20 ans, après quoi je suis partie étudier, puis travailler ailleurs. De mes voyages et de mes multiples déménagements, je cultive le goût de la découverte autant que celui de l’intime. C’est en m’éloignant que j’ai découvert la profondeur de mes racines bretonnes. J’ai compris d’où me venait ce besoin de voir l’horizon, cette adaptation au changement et cette quête d’authenticité. Ce territoire est en moi, où que j’aille. Les racines n’ont pas de limites.
J’ai d’abord travaillé dans le tourisme pendant douze ans. Puis, l’appel de la photographie s’est fait trop fort pour que je ne l’écoute pas. Depuis 2016, je me consacre à la photographie et à l’écriture. Chacun de mes projets est un nouveau chapitre que j’aime vivre en immersion.
C’est dans les histoires de vie que je trouve mon inspiration. Mon approche mêle photographie et texte. Je cultive la poésie en mettant en scène la réalité. Je vis mes projets comme des expériences à partager, en faisant poser des personnes qui n’en ont pas l’habitude et en écoutant ce qu’ils ont à dire sur un sujet. Je raconte de manière simple et singulière les histoires qui traversent ma vie.

Site web Nadine Jestin

Synopsis

« Le trait d’union Rosengart ».

En plongeant dans le parcours de Lucien Rosengart, j’ai le sentiment d’une passion contagieuse, d’un effet papillon. Ce sur quoi il s’est penché hier a un impact aujourd’hui de manière tentaculaire et inattendue. Comment un seul homme peut-il avoir marqué tant de domaines si diversifiés ? Mon projet est un trait d’union entre le passé et le présent.
Par exemple, dans l’ancienne usine automobile du Légué, devenue le Carré Rosengart travaillent aujourd’hui d’autres passionnés. L’inventaire de lieux marquants et de certaines de ses inventions sera conjugué avec la rencontre de personnes qui assurent aujourd’hui la relève sur les sites et dans les domaines qui ont ponctué sa vie.

Territoire d’industrie

Mon approche photographique est invariablement orientée vers l’architecture et le paysage, et plus globalement tous les éléments qui composent le paysage. Je me consacre à des travaux personnels en rapport avec mon environnement proche ou éloigné.
Ce regard porté sur les paysages proches me permet de quitter la spontanéité du premier regard d’un lieu inconnu et de me concentrer sur un paysage moins perceptible.
La thématique principale de mes séries photographiques porte sur la représentation des contours et frontières d’un territoire donné en intérieur et en extérieur. Cette approche me confronte à des paysages dits ordinaires ou paysages tiers dans des villes très différentes suite à plusieurs résidences photographiques : institut français de Barcelone, centre des arts de Douarnenez, maison de l’architecture à Vienne, musée de la Bretagne à Rennes ...

Site web Marc Loyon 

Synopsis

«  Les intérieurs, les personnes, les détails  ».

J’aimerais, dans cette approche sur le territoire industriel de la ville de Saint-Brieuc et de son agglomération, aborder la multiplicité des activités industrielles par le prisme de ses intérieurs et des personnels de ces entreprises. C’est un voyage dans l’architecture intérieure de ces lieux privés et d’intérêt économique. Cette série donnera à voir, à découvrir des lieux souvent peu montrés, peu diffusés. Les approches paysage et portrait dans l’espace étant la trame de mon travail, cette approche me permettrait de porter un regard sur la diversité de ce territoire d’industrie.
Ces intérieurs montreront la diversité industrielle de ce territoire par des vues générales incluant les outils, l’architecture intérieure. Des détails, matières pourront compléter l’approche afin de rythmer l’ensemble de la série. Les portraits seront des plans assez larges permettant de se rendre compte de l’environnement.

Contacts

Organisation : Hélène Durechou
photofestival@sbaa.fr 

Presse : Marine Nicol
communicationphotofestival@sbaa.fr